Quelqu'un pour qui trembler (Gilles Legardinier)
C'est quand même super gnangnan ce petit dernier de Gilles Legardinier tout de même.
Ses précédents romans m'avaient fait passer un bon moment (sauf le "jaune") avec des comédies légères et loufoque plutôt bien écrites. Mais là... ça ne suffit plus.
Déjà la couverture, bien moins drôle que les autres m'avait fait douter. Il se lit facilement, il est parfois drôle mais dans l'ensemble, c'est très convenu, et on sent les longueurs de ce père médecin utopiste et pas très dégourdi dont les relations avec son infirmière "rentre dedans" à l'excès vont tourner à l'histoire d'amour tellement prévisible...
J'en attendais quand même davantage.
Cette nuit, la mer est noire (Florence Arthaud)
Am stram gram.. (M. J. Arlidge)
Ce livre ne laissera pas le lecteur indifférent. L'intrigue est dense, passionnante et angoissante. Les personnages sont un peu trop dans les clichés habituels c'est vrai mais on se prend au jeu sans souci.
Ce roman rappelle un peu le thriller de Mosby Un sur deux mais en mieux écrit.
Impossible de se détacher du livre jusqu'au dénouement.
Attention toutefois, certains passages sont assez violents voire carrément glauques, âmes sensibles s'abstenir.
Le secret du mari (Liane Moriarty)
ainsi qu'à la couverture un peu "neuneu" car vous passerez à côté d'un bon roman.
Passées les 60/80 premières pages où on se demande si ça en vaut le coup car on s'éternise sur la présentation de beaucoup de personnages, on entre finalement dans leur vie. Et on prend de plus en plus de plaisir à en apprendre davantage sur eux, leur passé, leur présent, leur futur et surtout leurs destins croisés. On finit par ne plus quitter le livre pour savoir enfin...
C'est plutôt bien écrit en plus (malgré les inévitables fautes de traduction).
Franchement je recommande ce roman qui mérite décidément mieux comme titre et comme couv'.
Un mauvais garçon (Deepti Kapoor)
La rébellion d'une jeune femme contre les règles établies mais que fait-elle de sa vie ? Assez pessimiste, l'auteur reste très en surface.
Delhi, belle et horrible à la fois, est parfaitement décrite.
Tu me manques (Harlan Coben)
Suspense, personnages attachants, plusieurs histoires qui s'entremêlent mais çà manque de dynamisme.
Le crime du comte Neville (Amélie Nothomb)
Les travers de la société et plus particulièrement de la noblesse désargentée.
Humour, écriture fluide, jeux de mots. Un Nothomb moyen mais qu'on lit d'une traite car le suspense se tient jusqu'aux toutes dernières lignes.
Miniaturiste (Jessie Burton)
La société bourgeoise d'Amsterdam au 17e siècle avec ses coutumes de l'époque.
Après un début où on accroche difficilement l'atmosphère lourde se lève et la trame se révèle. Histoire très originale qui se dévore.
C'est bien écrit et les personnages sont attachants. A lire absolument !
Un goût de cannelle et d'espoir (Sarah McCoy)
Très beau roman plein d'émotion et dont l'écriture fluide nous donne envie de lire plus loin malgré l'heure tardive.
On suit le parcours de ces 2 femmes en Allemagne sur fond de guerre pour l'une et au Texas en bord de frontière mexicaine pour l'autre mais toujours avec le parfum de la cannelle. Des moments très émouvants, tendres, durs parfois mais ce que je retiens avant tout de ce roman c'est l'amour omniprésent où qu'on aille avec ses non-dits, ses doutes, ses joies et ses peines.
Cela faisait un petit moment que j'avais lu un livre de ce genre, c'est une belle découverte
Et je danse, aussi (Anne-Laure Bondoux)
Il ne faut surtout pas s'arrêter sur la couverture franchement neuneu de ce livre mais tourner la couverture et juste commencer 2 ou 3 mails... Voilà ça y est, on est pris dans les filets de ce livre vrai, gai, rythmé, triste et drôle à la fois... Pfiou que ça fait du bien de lire ces échanges de messages plein d'humour, de sincérité écrits par des personnages plus vrais que nature évoluant chacun avec leurs coups de blues, leurs fous rires, leur nostalgie, leur entrain etc (points de suspension parce que je n'ai pas le courage d'en dire plus ;-))
Merci à ces auteurs plus connus pour leur littérature jeunesse (excellente d'ailleurs)
La facture (Jonas Karlsson)
Pandemia (Franck Thilliez)
Excellent scénario plein de rebondissements. La précision scientifique nous plonge à fond dans l'enquête.
Un livre à dévorer.
Le diable sur les épaules (Christian Carayon)
Roman policier qui nous emmène dans la montagne reculée, au milieu de la nature terrestre et humaine rude et rustre. La complexité des hommes sur fond de 1ère guerre mondiale nous entraîne dans une lecture prenante.
C'est bien écrit, le suspens bien mené et bien que j'aie deviné le coupable assez vite mon envie de poursuivre la lecture n'a pas failli. Je recommande ce roman à tous les amateurs.
Travail soigné (Pierre Lemaitre)
Une intrigue bien ficelée et une bonne maîtrise du suspense. Un thriller qui nous tient en haleine jusqu'au bout.
Le fou de Printzberg (Stéphane Héaume)
Une belle histoire mystérieuse et prenante dans des lieux insolites et magiques. Des personnages complexes cernés par une nature envahissante, glacée mais de toute beauté.
Lignes brisées (Harold Cobert)
La nostalgie d'un amour de jeunesse, les caprices du destin et les regrets.
Très belle écriture pour ce livre remarquable plein d'émotions.
Mirage (Douglas Kennedy)
Alex (Pierre Lemaitre)
Un thriller palpitant jusqu'aux dernières lignes.
Très bon auteur qui nous manipule jusqu'au dénouement surprenant.
Jules (Didier van Cauwelaert)
Plein d'humour, bien écrit, un joli conte qui fini bien.
Pandemia (Franck Thilliez)
d'ANGOR.
Décidément j'ai lu tardivement Franck Thilliez mais vraiment quelle belle découverte que cet auteur! Dès le départ on est accroché par l'histoire, c'est bien écrit, très documenté et le suspens ainsi que les rebondissements sont au rendez-vous. Avec Pandemia la suite de "l'homme en noir" est de très bonne qualité et le frisson est garanti.
Temps glaciaires (Fred Vargas)
d'en finir avec ce roman policier...
A la limite de l'abandon à plusieurs reprises mais je suis allée au bout...
L'ennui s'est déroulé jusqu'au bout et ce n'est pas le dénouement totalement dépourvu de crédibilité qui a fait basculer mon opinion.
Des détails, encore des détails et toujours des détails qu'ils soient géographiques ou historiques, on se lasse et on finit par perdre l'envie de poursuivre.
Alors certes je ne suis pas une habituée des romans de Vargas contrairement à d'autres auteurs. Mais je doute que ce tout dernier livre soit dans ses meilleurs.
Le sel de la terre (Wim Wenders)
Très bel hommage à l'excellent photographe.
Un documentaire très réussi avec de magnifiques images.
Un beau voyage dans le temps et les continents.
Les corps inutiles (Delphine Bertholon)
Un traumatisme qui change une vie. Bien écrit, jamais glauque, ce roman se révèle passionnant et le rythme s'accélère au gré des phases par lesquelles passe Clémence. Livre touchant.
Ma vie de pingouin (Katarina Mazetti)
Une comédie romantique pleine d'humour qu'on dévore. Histoire légère en apparence mais l'auteur analyse parfaitement les similitudes entre humains et animaux.
Les personnages sont très attachants et nous partons vraiment en croisière.
Du sang sur la glace (Jo Nesbo)
Un policier norvégien à suspense. Un tueur à gage pas comme les autres, il aime lire et même écrire, et l'histoire devient originale. On passe dans le registre du roman. Original.
Cette nuit, la mer est noire (Florence Arthaud)
Florence Arthaud se livre ici, sa vie, ses passions, ses coups de cœur.
Sensible et bien écrit, ce livre prend tout son sens depuis la disparition tragique de la navigatrice.
Et tu n'es pas revenu (Marceline Loridan-Ivens)
Un témoignage bouleversant mais jamais larmoyant. D'une grande profondeur et plein de sensibilité, on ne peut lâcher ce livre très bien écrit.
Juliette dans son bain (Metin Arditi)
Çà commence comme une intrigue policière et çà se termine en satire sociale. Des personnages caricaturaux et une histoire assez banale. Metin Arditi nous a habitués à mieux.
Cristal noir (Michelle Tourneur)
Mais on ne rentre pas dedans. Atmosphère un peu irréelle, entre l'après première guerre et le crash boursier de 1929 qui s'annonce.
Dommage car on y retrouve la grande cuisine, les arts et l'écriture est très poétique.
Stations ferroviaires de la Côte fleurie (Olivier Mériel)
Un photographe local de talent qui nous fait découvrir de jolis coins près de chez nous dans son style particulier que l'on reconnait de suite.
Berezina (Sylvain Tesson)
De Moscou à Paris sur les traces de la retraite de Russie. Humour et anecdotes historiques font de ce récit de voyage un régal. Très bien écrit.
Miettes de sang (Claire Favan)
Claire Favan a décidément le don de nous emmener sur les chemins de la folie et des travers des Hommes.
Pervertis, corrompus, lâches, schizophrènes, menteurs, violents... Toute la panoplie des maux de la société en quelques ouvrages et c'est une belle réussite encore une fois dans ce nouveau roman.
Sans doute un peu moins prenant que Le tueur de l'ombre et Le tueur intime mais tout de même très bien écrit avec un crescendo bien mené et une fin qui ne déçoit pas comme trop souvent dans les romans de ce genre malheureusement.
Satan était un ange (Karine Giebel)
Pourtant ce n'est pas vraiment un thriller.
L'écriture et le style de l'auteur s'y retrouvent, la psychologie des personnages est particulièrement soignée et ces derniers finissent par être attachants. Un très bon moment de lecture plein de suspense.
Deux gouttes d'eau (Jacques Expert)
Un très bon polar où on retrouve les vices de la gémellité parfaite et troublante. Des interrogatoires qui s'enchaînent et nos doutes qui croissent au fur et à mesure des rebondissements. C'est bien écrit et on a du mal à quitter ce roman plein de rebondissements.
Dommage que la fin soit un peu tirée par les cheveux et bâcle notre lecture si intense jusque là!
Soie (Alessandro Baricco)
Roman, conte, poésie ? Un beau mélange fascinant sur nos rêves et la puissance des sentiments. Un livre magnifique à l'écriture magique dont on ressort apaisé.
Trois fois dès l'aube (Alessandro Baricco)
L'auteur joue avec le temps et les rencontres improbables. Un récit un peu irréel.
Belle écriture poétique.
Gueule de bois (Insa Sané)
Ce que j'ai voulu taire (SÆndor MÆrai)
Excellente écriture pour ce livre documentaire qui se lit comme un roman. Un épisode de l'histoire de la Hongrie en rapport avec la 2e guerre mondiale.
L'auteur avait déjà conquis le comité de lecture avec son magnifique roman "la soeur".
La bibliothèque des coeurs cabossés (Katarina Bivald)
J'ai moyennement apprécié ce livre sur lequel je misais beaucoup (suite à l'éloge du célèbre G. Collard) puisque je pensais ce roman beaucoup plus dans l'esprit du fameux Cercle des amateurs d'épluchures de patates.
C'est un peu trop lecture "à la mode" pour moi. L'histoire pouvait être très sympa mais c'est assez lent et même fleur rose parfois.Pourtant l'idée de départ, à savoir l'échange épistolaire entre 2 grandes amatrices de lecture semblait très prometteuse.
Bye bye Elvis (Caroline De Mulder)
Deux histoires parallèles, la vedette déchue, le solitaire vivant reclus.
Deux solitaires épuisés, deux monstres en fin de vie.
Histoire assez confuse mais vue sous un angle orignal. Ce n'est pas comme cela qu'on veut se souvenir Elvis.
Les forêts de Ravel (Michel Bernard)
Engagé volontaire en 1916, le compositeur fait une parenthèse musicale pendant la guerre. Il se ressource dans les forets et prépare son retour à la musique, à la composition.
Très belle écriture poétique.
Les vrais paradis (François Jonquet)
American clichés (Sophie Simon)
C'est le thème de prédilection de l’auteur française. Ces nouvelles sont une réussite sur les clichés du monde américain.
Très belle écriture.
"American clichés" est son premier livre et précède son roman "Gary tout seul" qui est excellent. Un auteur à suivre.
Le seigneur des îles (Édouard Launet)
Ecrit comme un journal de bord, ce récit de voyage nous embarque dans les Iles Chausey et les Anglo-Normandes.
Magique pour les gens qui comme moi y ont navigué. Toute l'atmosphère s'y retrouve.
LE VILAIN PETIT QATAR (Nicolas BEAU)
Ce journalisme d'investigation nous éclaire sur les manipulations dont nous sommes les victimes consentantes.
Un pays musulman qui d'un côté finance le terrorisme et soutien les intégristes et de l'autre persuade nos sociétés qu'ils sont une société ouverte au progrès et à la démocratie. Où va notre indépendance devant cette colonisation insidieuse ?
San Michele (Thierry Clermont)
Étrange promenade sur l'île cimetière de Venise où l'auteur fait revivre les illustres personnages qui y reposent.
Mystère et poésie entourent l'auteur et Flore, son étrange guide.
On ressent toute l'atmosphère de Venise et ses magnifiques lumières.
Musique rapide et lente (Cyrille Martinez)
Une parodie des grands groupes rock au travers de ce groupe marginal. Ils font de la musique par désœuvrement et créent la musique lente et rapide.
Plein d'humour et bien écrit mais livre aussitôt lu aussitôt oublié.
Jusqu'à ce que la mort nous unisse (Karine Giebel)
Comme à chaque fois, Karine Giebel nous fait entrer dans son univers et on ne décolle plus jusqu'à venir au terme des 600 pages et on en demanderait encore un peu plus même...
Celui-ci se rapproche davantage de son tout dernier opus Satan était un ange. Moins noir et un peu plus long à décoller (80 pages environ) mais toujours très intense.
On vit avec les personnages imparfaits dans ces montagnes majestueuses si bien décrites sans être rébarbatives...
Allez y sans le moindre doute que vous passerez un excellent moment de lecture.
Les grands (Sylvain Prudhomme)
L'histoire et les illusions d'un groupe de musiciens. Roman mélancolique entre un coup d'état et les souvenirs du personnage principal. Belle écriture.
Le violoniste (Mechtild Borrmann)
Un récit puissant autour d'un Stradivarius et un roman haletant et très bien écrit qu'on ne peut lâcher.