Logo franciscaines
Se connecter avec

Emprunter,
lire,
écouter

Art de vivre

Musique

Cinéma

Cheval

Deauville

Littérature et romans

Galerie des maîtres

Jeunesse

Ados

Adulte

Offre scolaire

Maternelle

Élémentaire

Lycée

Collège

Ludothèque

Mon compte

Kiosque

Infos pratiques

Fablab

Ressources numériques

Biographie

Enrico Macias, né Gaston Ghrenassia le à Constantine (Algérie),, est un chanteur, musicien, compositeur et acteur français.

Origines

Gaston Ghrenassia est le fils de Sylvain Ghrenassia et Suzanne Zaouch, famille juive d'Algérie, musiciens de malouf. Il se définit lui-même comme juif d'origine berbère d'Aïn Abid. Son père est violoniste dans l’orchestre de Raymond Leyris dit Cheikh Raymond (son futur beau-père).

Il apprend la guitare avec son cousin Jean-Pierre, mais aussi avec des amis gitans qui lui donnent le surnom de « petit Enrico », son futur prénom d’artiste. Son nom d’artiste résulte d’une erreur de la secrétaire de la maison de disques qui a mal compris son nom au téléphone et le baptise « Macias », alors qu’Enrico lui avait soufflé « Nassia ».

Carrière

Débuts (1956-1963)

D’abord instructeur en 1956, il rejoint l’orchestre de Cheikh Raymond. Ce dernier, symbole de l’échange entre les communautés d’Algérie, est assassiné en juin 1961 par le FLN, à Constantine. La famille Ghrenassia se décide à quitter l’Algérie le , soit onze mois avant la fin de la guerre. C'est durant cette traversée nostalgique de la Méditerranée comme de nombreux expatriés, qu'il compose à la guitare « J'ai quitté mon pays, j'ai quitté ma maison ». La famille s’installe à Argenteuil.

Enrico est étudiant au lycée François-Ier de Fontainebleau et il habite chez sa tante et son oncle rue de Picpus à Paris.

Il travaille irrégulièrement, vit de petits boulots tout en se produisant dans les cabarets. Repéré, il fait la première partie d’un concert de Gilbert Bécaud.

Il passe en 1962 pour la première fois à la télévision dans l’émission Cinq colonnes à la une pour illustrer un reportage sur les rapatriés d'Algérie. Son interprétation de la chanson Adieu Mon pays, devient le symbole de l’exil des Pieds-Noirs et il devient célèbre. Il adopte alors le pseudonyme d’Enrico Macias en 1964.

Pathé Marconi sort son premier album en 1963, avec le titre phare Enfants de tous pays.

Reconnaissance (années 1960 à 1990)

Au printemps 1964, il fait la première partie des Compagnons de la chanson à l'Olympia de Paris. Il touche le public avec des chansons comme Paris, tu m'as pris dans tes bras.

À partir de ce moment, il parcourt le monde, enregistrant et chantant en français, en arabe algérien, en espagnol ou en italien, éprouvant son répertoire avec un grand succès sur tous les continents et dans des pays d'Orient tels que le Liban, Israël, la Grèce ou la Turquie où nombre de ses chansons sont traduites et interprétées par des artistes turcs. En 1968, ses débuts nord-américains au Carnegie Hall de New York font salle comble et il poursuit ainsi à Chicago, Dallas, Los Angeles. Il chante également au Canada et dans les pays d'Europe du Sud, aussi en Union soviétique où il se produit dans plus de 40 villes (1966) ou au Japon (1966).

En 1965, il reçoit le prix musical Vincent-Scotto.

Malgré l'énorme popularité d'Enrico Macias en URSS, il se trouve qu'après la guerre des Six Jours où il a chanté pour les soldats de Tsahal, et la victoire d'Israël en 1967, le nom du chanteur est secrètement interdit dans la « Patrie du communisme ».

En 1976 , il reçoit un disque d'or pour sa composition Mélisa.

Juste après le traité de paix israélo-égyptien de 1978, le président égyptien Anouar el-Sadate invite Macias - interdit dans les pays arabes - à chanter devant un public de 20 000 personnes au pied des pyramides. Lors de cette prestation, il chante et délivre un message de paix. En 1981, il composera la chanson Un berger vient de tomber à la mémoire de Sadate qui a été assassiné.

Dans les années 1970 et 1980, il est régulièrement l'invité des émissions télévisées de variétés de Maritie et Gilbert Carpentier.

Reconnu internationalement, il reçoit le titre de « Chanteur de la paix » des mains du Secrétaire général des Nations unies Kurt Waldheim, en 1980, après avoir reversé à l'UNICEF les droits d'auteur de sa chanson Malheur à celui qui blesse un enfant.

En 1985, il reçoit la croix de chevalier de la Légion d'honneur des mains du Premier ministre Laurent Fabius. Il est promu au grade d’officier par le président Jacques Chirac en . En 2006, il est promu commandeur des Arts et des Lettres pour l'ensemble de sa carrière par Renaud Donnedieu de Vabres, ministre de la Culture.

En 1998, il devient membre du conseil de surveillance du groupe Partouche. Il est également directeur général délégué de la Société européenne de grands restaurants, qui gère entre autres le Laurent, appartenant au groupe.

Dans les années 1990, Macias s'essaie comme acteur de théâtre dans la pièce Quelle Nuit, jouant le rôle d'un juge dans le téléfilm français Monsieur Molina ou d'un père de famille dans La Vérité si je mens II (2001)

Depuis 2000

Sa décision de jouer des concerts en Algérie suscite une énorme controverse. Après l'annulation d'un projet de tournée en Algérie en 2000, il a écrit un livre, Mon Algérie (Editions Plon en octobre 2001) commercialisé comme une « véritable histoire d'amour entre un homme et sa patrie ».

En 2008, il est ruiné, ayant perdu 20 millions d'euros dans la crise financière islandaise à la suite de la faillite de la banque Landsbanki dans laquelle il avait investi cette somme en hypothéquant sa villa de Saint-Tropez.

En 2011, il joue dans le film Bienvenue à bord en tant que lui-même.

En 2017, Enrico Macias fait partie de la distribution du documentaire Les Magnifiques de Mathieu Alterman et Yves Azeroual, qui met en lumière l'histoire de sept jeunes gens (lui-même, Norbert Saada, Régis et Charles Talar, Charley Marouani, Robert Castel et Philippe Clair) partis d'Afrique du Nord à vingt ans et qui ont révolutionné la pop-culture française des années 1960 à 1980,,,.

En , il donne un concert à Casablanca malgré les protestations de pro-Palestiniens.

Il est à l'affiche de l'Olympia les 2 et .

En tournée de célébration de ses 60 ans de carrière, accompagné de ses 8 musiciens (dont son fils à la guitare électrique), il se produit en concert gratuit le 29 juillet 2023 à Mâcon, esplanade Lamartine, sur la scène du festival Été frappé (dont il est cette année-là la tête d'affiche) devant 4 000 spectateurs conquis. En préambule, le chanteur avait reçu dans l'après-midi la médaille de la ville des mains du maire Jean-Patrick Courtois,.

En 1962, il épouse Suzy Leyris (1940-2008), la fille de Raymond Leyris.

Le couple a deux enfants : Jocya (1964) et Jean-Claude (1969).

Suzy meurt le des suites d'une longue pathologie cardiaque qui l'a fragilisée toute sa vie, avec quatre opérations à cœur ouvert,. Elle est inhumée au cimetière parisien de Pantin.

Le , il révèle à l'émission L'Heure des pros avoir contracté la Covid-19 dont il est guéri. Le mai, il est victime d'une mauvaise chute au cours d'une promenade à proximité de son domicile, qui lui brise le col du fémur ; il est opéré le .

Il est le cousin éloigné du journaliste Paul Amar, leurs grands-pères étaient cousins germains.

Placements financiers et contentieux avec Landsbanki

En 2007, Enrico Macias et sa femme contractent un prêt de 35 millions d'euros auprès de Landsbanki Luxembourg, filiale luxembourgeoise de la banque islandaise Landsbanki. Ce prêt est gagé notamment sur la villa du chanteur à Saint-Tropez. Ils perçoivent une part du prêt (9 millions d'euros), ayant besoin de liquidités pour rénover cette villa, tandis que l'autre est placée par la banque sur des fonds à forts rendements potentiels mais à risque (dits fonds spéculatifs, de gestion alternative ou hedge fund), dans l'attente de ce que les gains de ces placements permettent de couvrir la somme perçue, les intérêts de l'emprunt voire l'ensemble de la somme empruntée, par effet de levier.

Ces placements ayant perdu de leur valeur lors de la crise financière de 2008 en Islande, la banque est mise en liquidation et les liquidateurs de la banque réclament les garanties engagées pour le remboursement du prêt. Ayant refusé le remboursement réclamé, Enrico Macias est poursuivi et condamné en 2014 par un tribunal de Luxembourg à verser 30 millions d'euros à la filiale. Il conteste cette décision, dont l'exécution est suspendue en France. Le chanteur a assuré à Nice-Matin qu'il n'abandonnerait pas son combat judiciaire. « Je vais la garder. On ne me la prendra jamais », a-t-il indiqué. Cette décision est confirmée en appel en 2017 et son pourvoi en cassation est rejeté en 2019. Il porte plainte en France pour escroquerie contre la banque. Lors de l'ouverture du procès en mai 2017, Enrico Macias se montre déterminé. « Cela fait dix ans que je vis avec la peur au ventre de perdre mon seul bien. J'ai sué pour l'avoir. J'ai travaillé près de cinquante ans pour obtenir ce privilège d'avoir une belle propriété », a-t-il confié, tout en insistant sur le fait qu'on lui avait « menti, [et qu'on l'avait] trompé et escroqué ». Le 28 août 2017, il perd son procès en France contre la banque islandaise. Il perd à nouveau en appel en janvier 2020 et ses recours en cassation (avec d'autres emprunteurs) sont déclarés irrecevables le 17 novembre 2021. Le 7 décembre suivant, la Cour européenne des droits de l'homme condamne le Grand-Duché de Luxembourg à verser 12000 euros de dommages et intérêts à Enrico Macias du fait de la gestion de son dossier contentieux. Cette décision ne remet pas en cause le recouvrement des sommes réclamées par la filiale luxembourgeoise de Landsbanki.

Engagement en faveur d’Israël

En , Enrico Macias est décoré par le ministère israélien de la Défense « pour son soutien à l’État d’Israël et à son armée tout au long de sa carrière ».

Enrico Macias participe ponctuellement à des événements et manifestations de soutien à Israël. En janvier 2008, il parraine le gala de l’association Migdal, destiné à apporter un soutien aux militaires de l’unité Magav, chargée de la surveillance des frontières israéliennes. Le , il est présent à un rassemblement de solidarité avec les victimes israéliennes,, organisé par le Conseil représentatif des institutions juives de France (CRIF) en réaction à une manifestation ayant eu lieu la veille dénonçant l’intervention de l’armée israélienne (Tsahal) dans la bande de Gaza,.

En , dans une interview au journal Le Parisien, il se montre perplexe face aux juifs qui se sentent mal à l'aise en France et qui décident de partir pour Israël. Il aborde également la cause palestinienne avec une anecdote qui lui est arrivée peu de temps auparavant, en déclarant :

« L'antisémitisme, il faut le combattre, pas le fuir. J'en ai été victime à mes débuts. Aujourd'hui, on ne m'insulte plus, mais parfois je me retrouve dans des situations délicates. Il y a peu, un jeune Maghrébin m'a interpellé dans la rue en me disant : Salut Enrico, et en ajoutant Vive la Palestine. Je lui ai dit : Je suis d'accord, vive la Palestine. Moi aussi je peux le crier. Mais je veux que tu cries aussi vive Israël. Et tous les deux on a crié Vive Israël, vive la Palestine ! Quelle leçon je lui ai donnée. »

Dans son autobiographie, L'Envers du ciel bleu, parue en 2015, il évoque son combat pour la paix dans le conflit israélo-palestinien.

Engagement politique

Il soutient François Mitterrand aux élections présidentielles de 1981 et de 1988.

En mars 1992, lors des élections régionales en Provence-Alpes-Côte d'Azur, Enrico Macias est candidat sur la liste Énergie Sud, menée par Bernard Tapie.

Le , Macias annonce son soutien à la candidature de Nicolas Sarkozy dans l’émission de Laurent Ruquier, mais se déclare n'être ni de gauche ni de droite. Il déclare à cette occasion qu’il aurait pu soutenir Laurent Fabius ou Dominique Strauss-Kahn s’ils avaient été candidats, et critique vivement l’attitude de la candidate Ségolène Royal vis-à-vis d’Israël et du Hezbollah qu'elle met sur un pied d'égalité.

N'étant pas, depuis 1961, autorisé à retourner en Algérie, il prévoit néanmoins d’accompagner le président Sarkozy, lors d’un voyage officiel dans ce pays en . Il doit y renoncer, à la suite de l’opposition des autorités algériennes, en particulier du Premier ministre Abdelaziz Belkhadem et du ministre des Anciens Combattants Cherif Abbas. Il évoque ce refus de le laisser visiter son pays natal dans la chanson Je suis resté fidèle (Le Voyage).

Enrico Macias soutient à nouveau la candidature de Nicolas Sarkozy lors de l'élection présidentielle de 2012.

En 2014, il est membre du comité de soutien à la candidature d'Anne Hidalgo à la mairie de Paris.

Le , il annonce dans l'émission Les Enfants de la République sur Radio J qu'il quittera la France si Marine Le Pen, femme politique d'extrême-droite, remporte l'élection présidentielle de 2022.

Le mardi 10 octobre 2023, quelques jours après le début du conflit opposant Israël au Hamas, lors de l'émission L'Heure des Pros 2 sur CNews, il a appelé à « dégommer », « peut-être même physiquement », les membres du parti La France Insoumise en raison de leurs déclarations à propos de la guerre israélo-palestinienne.

S'il a grandi dans la musique judéo-arabe, Enrico Macias se lance rapidement à son arrivée en France dans des chansons de variétés orientalistes, inspirées par la musique arabo-andalouse (Adieu mon pays, Les filles de mon pays), où l’influence de Lili Boniche est patente (L’Oriental). Son professeur est alors Raymond Leyris, maître du malouf constantinois, en filiation directe avec la musique arabo-andalouse.

Au cours de son arrivée en France, le style de ses disques évolue vers une musique moins marquée et plus facilement accessible au grand public ; il change son instrument, le oud, pour la guitare. Pour toucher un large public, il compose des chansons dont la structure et l'harmonie sont occidentales. Il reste néanmoins attaché à ses racines musicales dans les chansons qu’il interprète en concert, ou en 1979, quand il invite les Gipsy Kings à assurer sa première partie à l’Olympia après qu’il eut fait de même avec la chanteuse Danièle Danaé. De même, il adopte les rythmes à la mode de la valse, de la bossa. Plus tard[Quand ?], il essaie de renouer de façon plus systématique avec la musique arabo-andalouse.

Parmi les divers paroliers qui ont signé les textes du répertoire de Macias, Jacques Demarny accompagna une grande partie de la carrière de cet interprète (dans les années 1960 à 1980) et fut l’auteur de la majorité de son répertoire (une centaine de chansons).

Albums studio

Albums en public

Compilations

Liste des chansons

Chansons emblématiques

Cinéma

  • 1965 : Déclic et des claques de Philippe Clair : lui-même
  • 1978 : Mamma Rosa, ou La Farce du destin de Raoul Sangla
  • 2000 : La Vérité si je mens ! 2 de Thomas Gilou : Maurice Boutboul
  • 2009 : Coco de Gad Elmaleh : le tailleur
  • 2011 : Bienvenue à bord de Éric Lavaine : lui-même
  • 2012 : La Vérité si je mens ! 3 de Thomas Gilou : Maurice Boutboul
  • 2023 : Pour ton mariage d'Oury Milshtein : lui-même
  • 2024 : Maison de retraite 2 de Claude Zidi Jr. : Rico

Télévision

  • 1967 : Le Parapluie des vedettes (téléfilm)
  • 2006 : Monsieur Molina (série télévisée)
  • 2018 : La minute vieille : lui-même
  • 2019-2020 : Family Business (série diffusée sur Netflix) - 6 épisodes : lui-même

Documentaires

  • 2003 : Guerre d'Algérie : la mémoire retrouvée ?

Décorations

France

  • Officier de la Légion d'honneur (2007) ; chevalier (1985)
  • Commandeur de l'ordre des Arts et des Lettres (2006)

Israël

  • Médaille du ministère de la Défense (2006)

Récompenses

  • En 1965, il reçoit le Prix Vincent Scotto.
  • Il a reçu un disque d'or en 1976 pour Mélisa.
  • Il a été nommé Chanteur de la paix par le secrétaire général des Nations unies Kurt Waldheim en 1980 après avoir fait don de la recette de son single Malheur à celui qui blesse un enfant à l'Unicef.
  • En 1997, Kofi Annan l’a nommé ambassadeur itinérant pour la paix et la défense des enfants.

Notes

Références

Bibliographie

  • Martin Monestier, Enrico Macias, l'enfant de tous pays, 1980
  • Enrico Macias et Jacques Demarny, Non, je n’ai pas oublié, 1982
  • Enrico Macias avec Françoise Assouline, Mon Algérie, 2001
  • Enrico Macia et Cheb Mami, Koum Tara, Live Au Grand Rex, 2004
  • Gérard Calmettes, Rien que du bleu, 2005
  • Musicien de cœur, préfacé par Jacques Leyris, Éditions Horizon, 2005
  • Armand Carval, Enrico Macias, Un homme libre pour la Paix (180 Pages), 2008
  • Armand Carval, Enrico Macias, Le Chanteur de la Paix (200 pages), 2009
  • Armand Carval, Enrico Macias, Le Chanteur de la Paix (180 pages), Second edition, 2010
  • Idir et Enrico Macias, Cnu ay afṛux (Achenu Aya Frukh) (le duo berbère Kabylie), 2011
  • Enrico Macias, L'envers du ciel bleu, 2015

Articles connexes

  • Cheikh Raymond
  • Musique arabo-andalouse
  • Musique populaire
  • Musique de variétés

Liens externes

  • Ressources relatives à la musique :
    • AllMusic
    • Bait La Zemer Ha-Ivri
    • Carnegie Hall
    • Discografia Nazionale della Canzone Italiana
    • Discogs
    • MusicBrainz
    • Muziekweb
    • Rate Your Music
    • Songkick
    • Taratata
  • Ressources relatives à l'audiovisuel :
    • Allociné
    • César du cinéma
    • IMDb
    • Unifrance
  • Ressource relative au spectacle :
    • Internet Broadway Database
  • Ressource relative à plusieurs domaines :
    • Radio France
  • Portail de la musique
  • Portail des musiques du monde
  • Portail de la France
  • Portail de l’Algérie
  • Portail de la culture juive et du judaïsme

Ce contenu est mis à disposition selon les termes de Licence Creative Commons Attribution - Partage dans les Mêmes Conditions 3.0

Source : Article Enrico Macias de Wikipédia

Contributeurs : voir la liste

Les collaborateurs

Auteurs associés

Les interviews

La chaine YouTube

Chaîne Youtube