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Biographie

Alain Kakou, plus connu sous le pseudonyme d'Élie Kakou, est un comique et acteur franco-tunisien, né le à Nabeul (Tunisie) et mort le à Paris 11e.

Alain Kakou est issu d'une famille séfarade. Son père, Joseph, est originaire d'Algérie et issu de la famille des Ouled Kakou (اولاد قاقو) de Souk Ahras. Il est sous-officier dans l'armée française (et apparenté au chanteur Salim Halali) . Sa mère, Suzy, née Valensi, vient de Nabeul et est d’origine juive italienne. Ses parents vivent encore quelques années à Nabeul où Élie Kakou naît, puis émigrent à Marseille dans le quartier du Panier. Il a six frères et sœurs dont Nadine, Danièle et Brigitte,.

Il effectue sa scolarité au lycée Saint-Charles, à Marseille, où il côtoie Bruno Gilles.

Ayant reçu une éducation juive tant dans la cellule familiale que dans son mouvement de jeunesse, l'Hachomer Hatzaïr, il part pour Israël et effectue son service militaire.

Il fait ses premiers pas au Club Med, puis sur la petite scène du restaurant-cabaret marseillais La Payotte, fondé par le chanteur Joyeux de Cocotier et sa compagne Élisabeth Meissirel. Il suit en parallèle des études de prothésiste dentaire et obtient son diplôme.

En 1992, il débute sérieusement au théâtre parisien du Point-Virgule ou il se fait connaître du grand public français où l'avait repéré sa directrice, Marie-Caroline Burnat,, et participe deux fois à la soirée des Enfoirés (en 1993 et 1995), apportant à ce spectacle son humour et ses personnages fantaisistes telle l’attachée de presse, toujours prête à dire au public : « Eh ben alors… C'est un spectacle comique : faut rigoler. » Kakou est nommé aux Victoires de la musique en dans la catégorie « meilleur humoriste ».

Ses spectacles hauts en couleur sont de grands succès : Olympia, Zénith et Cirque d'Hiver à Paris (dernier de sa carrière). Il est connu en particulier pour son personnage principal de Madame Sarfati qui est une caricature de la mère juive tunisienne.

Peu avant sa mort, il commence une carrière cinématographique, apparaissant notamment en 1997 dans le film La Vérité si je mens ! du cinéaste Thomas Gilou, dans le rôle de Rafi Styl'mode.

Secrètement atteint du sida, il meurt à Paris le , à 39 ans, des suites d'un cancer du poumon,. Il repose au cimetière juif des Trois Lucs dans le 12e arrondissement de Marseille.

En (soit deux mois après sa mort), sort le film d'Olivier Schatzky, Monsieur Naphtali, dans lequel Élie Kakou tient le rôle principal.

Thomas Gilou lui dédie son film La vérité si je mens ! 2, sorti en 2001, en hommage au rôle de Rafi Styl'mode qu'Élie Kakou tient dans le film.

En 2006, Sandrine Alexi livre une imitation hommage de l'humoriste dans son spectacle Prise de têtes. Le personnage descend du ciel pour livrer un ultime message aux spectateurs. En 2010, la chanteuse Liane Foly lui rend un hommage en l'imitant à son tour dans un des pot-pourri, en reprenant la fameuse phrase de l’attachée de presse.

Sa sœur, et ancienne costumière, Brigitte Kakou, dirige l’association Les Enfants d'Élie, qui a pour but de permettre à des enfants défavorisés de partir en vacances. Elle a également publié une biographie de l'humoriste, Élie, mon frère, dont les bénéfices sont reversés à l'association.

Le , a lieu au Cirque d'Hiver à Paris un spectacle en hommage à Élie Kakou, intitulé Élie Kakou, eh ben alors... 20 ans déjà, avec un grand nombre de personnalités : Kev Adams, Gad Elmaleh, Jeanfi Janssens, Michel Drucker, Patrick Bruel, Ary Abittan, Enrico Macias, Chantal Ladesou, Anne Roumanoff, Éric Antoine, Mimie Mathy, Marianne James, Vincent Niclo, Michel Boujenah, Jarry, Les Chevaliers du Fiel, Liane Foly, Pierre Palmade, Alex Vizorek, Raphaël Mezrahi, Bilal Hassani, Kamel Ouali, Redha, Jean-Paul Gaultier, Alex Ramires, Tom Villa... Le spectacle est diffusé en première partie de soirée sur France 3 le . La réalisation est confiée à Serge Khalfon et Léa Coyecques.

À l'occasion du vingtième anniversaire de sa mort, une plaque commémorative est posée le au 20, rue Lacépède à Marseille (4e arrondissement), quartier des Cinq-Avenues.

  • 1997 : La Vérité si je mens ! de Thomas Gilou
  • 1998 : Les Kidnappeurs de Graham Guit
  • 1998 : Sex, Sacrifice and Submission de Roni Burgs
  • 1999 : Prison à domicile de Christophe Jacrot
  • 1999 : Monsieur Naphtali d'Olivier Schatzky

  • Ressources relatives à l'audiovisuel :
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    • Allociné
    • IMDb
    • Unifrance
  • Ressources relatives à la musique :
    • Discogs
    • MusicBrainz
    • Muziekweb
  • Ressource relative au spectacle :
    • Archives suisses des arts de la scène
  • « Élie Kakou : « J’aurais aimé être un artiste » », L'Humanité,‎ (lire en ligne, consulté le )
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Source : Article Elie Kakou de Wikipédia

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